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Race de chat : ce qu’il faut savoir

race de chat

Dès que l’on s’intéresse au chat, l’esthétique est un maître-mot, notamment si l’on veut acquérir un animal de race, et encore plus lorsque l’on se lance dans l’élevage amateur et les concours. Depuis la première exposition féline qui eut lieu en 1871 à Londres et dont le succès fut déjà important, le public ne cesse de découvrir des chats bien différents du simple chat domestique commun. D’où la nécessité, pour présenter les races actuelles, de préciser les éléments à partir desquels un éleveur ou un juge félin apprécient la beauté d’un chat.

On exposera à ce propos les bases génétiques utilisées pour améliorer une race ou une variété, voire en créer de nouvelles, ainsi que les divers types de pelages existant chez les chats. Ainsi pourra-t-on mieux saisir les différences, parfois subtiles, qui les séparent… Car l’espèce féline se distingue par un nombre assez limité de races (une trentaine contre plus de 300 chez les chiens) au regard du nombre considérable de variétés de robes reconnues (environ 150 chez les Persans, par exemple).

Les races de chat présentées ici ont été classées en trois grands groupes correspondant aux types morphologiques (européen, persan ou oriental) et chacun de ces groupes a été subdivisé selon la longueur du poil.

Un quatrième groupe de races a été établi avec celles caractérisées par une modification importante de la morphologie ou du pelage résultant d’une mutation particulière. Quant au chat de gouttière, s’il ne peut prétendre constituer une race, il n’a pas été oublié pour autant dans cette présentation.

Qu’est-ce-qu’une race ?

Une race est une subdivision d’une espèce animale, groupant tous les représentants de cette espèce qui se différencient de leurs congénères par un ou plusieurs caractères originaux et héréditaires. Le pr Etienne Letard, de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, président d’honneur du Cat-Club de Paris, a nettement défini le caractère racial : « Il s’agit d’un caractère héréditaire, transmissible de façon constante ; c’est là la condition essentielle. Un caractère nouveau, qui paraît susceptible de constituer un bon caractère racial, peut ne pas être transmis aux descendants directs, mais il est nécessaire que, par le jeu des accouplements rationnels, il soit retrouvé à une génération plus lointaine afin qu’il soit fixé. C’est là le véritable but, le rôle vraiment créateur de l’éleveur. Lorsque le caractère est fixé, hérité, lorsqu’il est devenu un attribut commun et constant pour tous les sujets d’une lignée, il mérite d’être considéré comme un caractère racial. »

Il y a une cinquantaine d’années à peine, on ne connaissait guère, en France, que quatre races de chats, respectivement dénommées Angora, Siamois, Chartreux et Chat sacré de Birmanie. Tous les autres félins qui peuplaient notre pays constituaient la grande foule anonyme des chats de gouttière.

Depuis, l’élevage félin a réussi, à force de ténacité, à produire et à fixer une soixantaine de variétés, classées en deux grands groupes : les « Poils longs » et les Poils courts ». Chacune de ces variétés est définie par un établi à l’origine en standard, Grande-Bretagne, et tous les chats de race pure, possesseurs d’un pedigree, sont enregistrés sur un Livredes origines.

Le chat domestique est une espèce très stable, et les variations de sa morphologie restent assez limitées. Elles affectent la forme de la tête, les proportions du corps et des membres, et la longueur de la queue. Les plus visibles sont celles qui intéressent la robe, tant dans sa longueur, sa densité et sa finesse que dans sa couleur, généralement en rapport avec celle des yeux.

Quelle est l’origine d’un caractère vraiment nouveau ? Il provient d’une mutation, c’est-à-dire d’une modification biologique qui n’est pas passagère, mais, au contraire, inscrite dans le patrimoine héréditaire de l’animal et, par conséquent, transmissible à sa descendance.

Lorsqu’un chaton présente, à la naissance, une variation par rapport au type habituel, celle-ci n’est pas forcément héréditaire. Elle peut provenir de diverses Influences subies au cours de la gestation et ne pas avoir altéré le potentiel héréditaire de l’animal.

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